Dans la rue de l'oubli

Dans la rue de l'oubli
Le vent souffle toujours
Et les passants perdus
Marchent d'un pas rapide

Dans la rue de l'oubli
La nuit tombe très vite
Et les oiseaux moqueurs
Cessent leurs chants très tôt

Dans la rue de l'oubli
Le bruit n'a pas d'adresse
Et les maisons étroites
N'ont pas de numéro

Dans la rue de l'oubli
Les chats ne sont pas tendres
Et les souris frileuses
Redoublent de prudence

Dans la rue de l'oubli
L'ennui n'a pas d'amis
Et le temps assassin
Court après les enfants

Commentaires

Articles les plus consultés