Le vieux vagabond
Muser au fil des jours
En marchant lentement...
Voici le vagabond
Que le chemin appelle.
La besace légère
S'amuser de la vie
Sans rien laisser paraître.
Ses jambes et son corps
Comme unique richesse,
Demain n'existe pas
Pour l'homme qui n'a rien !
Délivré sans complice
De ses chaînes rouillées,
L'ancien esclave rit
Et regarde le ciel.
Un ciel d'un bleu intense
Que rien ne vient troubler,
Un ciel plein de soleil
Qui aspire les peines.
Et ce long chemineau,
Altier et éphémère,
Récite à pleins poumons
Les mots de "Ma Bohème".
Rimbaud à ses côtés
Sur la route du temps,
Notre vieux camarade
Rêve "d'amours splendides".
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